Zut !
Il y a vraiment des situations bizarres ! Me voici à une caisse d'hypermarché : devant moi un type avec une grosse touffe sur la tête et deux articles sur le tapis. Aux alentours, personne ! C'est à croire que la ville tout entière a été vidée de ses habitants ! Et voici que le type se met à me causer alors que je mets ma cartouche d'imprimante et mon coca sur le tapis :
Le type – Il y a une caisse vide à côté…
Moi – Ah… euh… non mais ça va aller, merci.
Le type, l'air inutilement sincère – Non mais elle est vide !
Moi – D'accord… mais pour deux articles…
Le type – Tenez, regardez, là !
Moi – Non merci. J'aurais plus vite fait de passer à cette caisse…
Le type, insistant – Vous ne voulez pas passer à l'autre ?
Moi – Non, merci ! J'ai le temps, je ne suis pas pressé ! – Dans ma tête – Mais de quoi il se mêle punaise ! Qu'il me fiche la paix !
Le type, d'un ton sec – Tant pis pour vous !
Mais qu'est-ce que ça peut lui faire, au gars, que je ne veuille pas la lâcher, ma caisse ?
Quand je pense au temps que je passe à expliquer aux gamins dont j'ai la charge qu'il faut savoir s'occuper de ses affaires et qu'une proposition n'est pas censée adopter le ton de la contrainte !
Avec tout ça, je ne fais même pas mention du chapitre de cette semaine, « Le choc des tritons » et du petit bonus qui l'accompagne…
Ah, j'vous jure !...