SEVICE PUBLIC

Chapitre 48 : fin alternative.





La fin de Sévice Public telle que je l’avais conçue initialement.




Tony, attrapant Alexandre par le cou avant de le jeter contre l’abribus – Tu crois que tu me fais peur, hein ? Tu crois que tu me fais peur ?!

Alexandre, moqué – Enculé, va !

Tony – Regarde-toi pauvre type ! Tu crois quoi ? Que tu fais le poids contre moi ? Allez, vas-y ! Cogne ! Montre-moi ce que tu as dans le ventre !

Olivia – Tony ! Monte dans le bus avec moi !

Tony, un éclair de lucidité – Je viens Olivia… - Puis à Alexandre – Prends bien garde à ce que l’on ne se recroise pas !

Alexandre, frappant à coups de poing contre les vitres du bus qui venait de fermer ses portes – J’te tuerai enculé ! Je vais appeler mes frères et on te retrouvera !

Le chauffeur de bus, à Tony – Ca va ? Tu veux que j’appelle la police de la route ?

Tony, tremblant de colère – Non… je vais m’arrêter en centre ville pour porter plainte !

Le chauffeur – Comme tu veux… Moi c’est Arthur !

Tony, lui tendant la main – Tony !

Arthur – La petite, là, ça va ?

Tony, voyant Olivia un peu choquée – Ouais, ça va aller… je crois qu’elle a eu peur…

Olivia – Ca va…

Arthur – Tu le connais l’énergumène ?

Tony, encore essoufflé – Je travaille au collège…

Arthur – Ah, d’accord ! Et celui-ci, c’est un élève de ton collège ?

Tony – Jusqu’à ce qu’il se fasse virer ! Il est dans la haine… je crois que malgré la meilleure des volontés, on ne peut plus rien pour lui !

Arthur – Y’en a comme ça… le plus emmerdant c’est qu’ils causent du souci à des gens qui viennent faire leur travail !

Tony – Et on ne sait pas quoi en faire !

Arthur – Mais il n’y a pas de centre spécialisé pour ce genre d’individus ?

Tony – Non !... Tu vois, au début où je suis entré au collège, je pensais que l’on pouvait toujours faire quelque chose pour les gens parce que je croyais que ceux qui agissent mal sont des individus qui souffrent, tout bêtement !

Arthur – Ouais… c’est le genre de thèse que l’on entend chez les intellos mais je ne suis pas sûr qu’elles soient en phase avec la réalité !

Tony – Et plus je vais, plus je me rends compte que la meilleure des volontés n’est d’aucune utilité pour ce genre d’élève !

Arthur - …

Tony – Et tu vois, le pire c’est que le personnel scolaire est capable d’enfoncer un gentil gamin parce qu’il aura fait une bêtise alors que lui faire peur suffirait… alors qu’il y en a qui sont pourris à un stade trop avancé pour que l’on puisse faire quoi que ce soit et ceux-là, on attend des plombes pour leur faire un sort !

Arthur, modéré – Je suppose qu’ils ne veulent pas les déscolariser pour ne pas leur ôter toute chance de s’en sortir…

Tony, agacé – La vérité, c’est que scolarisé ou non, ils finiront mal parce qu’ils sont comme ça ! Mais ça, personne ne veut l’entendre… il y en a qui préfèrent enterrer des gentils gamins sous prétexte qu’ayant tout ils n’ont aucune excuse pour avoir transgressé une règle…

Arthur – Ouais… c’est pas facile de bien faire…

Tony – Pfft…

Arthur – Je préfère ma place à la tienne, tiens !

Tony - …

Arthur – On arrive au poste de police… je t’y arrête ?

Tony – Je veux bien ! Merci !

Arthur – Pas de quoi ! Allez, bon courage !

Tony – Merci ! A la prochaine !

Arthur – A la prochaine.

Olivia fit au revoir de la main à Tony et le bus démarra. Tony laissa une main courante après que le policier en faction, qui connaissait très bien Alexandre et sa clique, le lui conseille pour lui éviter les ennuis compte tenu du fait qu’il avait bousculé le délinquant. L’agent lui assura que le temps viendrait où Alexandre devrait répondre devant un juge de ses exactions. Tony sortit du poste de police avec un goût amer : rien de ce qu’il avait fait ces derniers mois n’avait eu de sens. Il ne voyait pas d’échappatoire.

 



11/05/2010
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