SEVICE PUBLIC

18. FIDELE GASTRO.



Part two.



Ed, entrant dans la vie scolaire, à Tony – Tu es seul ?

Tony – Mouais… Olga fait une crise de nerf : du coup ils sont tous avec elle !

Ed – Quoi ?

Tony, l’air compréhensif – Je sais ! Dès le début je l’ai trouvée bizarre cette fille !

Ed - Olga?

Tony – Ouais ! Elle me suit partout depuis quelques temps ! Elle me raconte sa vie… Mercredi, elle n’arrêtait pas de me dire qu’elle finirait par faire une bêtise et qu’on l’apprendrait tous trop tard…

Ed – Elle en a peut être après toi…

Tony – Ben…je commence à me poser la question !

Ed – C’est vrai ?

Tony – Mmh…

Ed – Toujours est il que je me suis fait démonter par Lagardère quand je lui ai dit qu’un élève avait cassé une vitre en permanence !

Tony, prêtant attention à autre chose qu’aux dires de son pote – Ton ventre fait du bruit !

Ed – La gastro !

Tony – Encore ?

Ed – Ouais…j’en ai marre…

Tony – Depuis ce matin ça n’arrête pas !

Ed – D’ailleurs, je crois qu’il faut que j’y aille !

Tony – Où ?

Ed, quittant la vie scolaire à la hâte – Tu veux un dessin ?

Vincent, dans la cours – Eh ! Ed ! Je peux te demander un truc ?

Ed, pour lui même – Toujours quelqu’un pour faire chier !

Vincent, dégouté – Mais j’ai besoin d’aide pour mes maths ! Putain, tu dailles !

Madame Sauzéon, surgissant de nulle part – Vincent ! C’est quoi ce vocabulaire ?

Vincent – Mais…

Madame Sauzéon, vociférant – La prochaine fois, tu prends une colle !

Ed, décidé à utiliser les toilettes des dames – Pour une fois, ça va schlinguer chez les morues !

Serge, le gars de l’accueil, au téléphone (sans fil) – Oui, je vais te laisser, je suis aux toilettes, il faut que je me lave les mains !

Ed, pour lui-même, décidant de faire ses besoins le plus bruyamment possible – Encore ? Mais qu’est-ce qu’il fout là !... Il va voir ce qu’il va voir !

Serge, toujours au téléphone – Hein ? Y’a une dame qui se lâche, je ne te dis pas ! Ah, je t’assure ! Vu le bruit, je n’ai pas envie de parler de délicatesse ! Qui c’est ? Je ne sais pas…sans doute quelqu’un de la direction ! Je pars avant qu’elle n’ouvre la porte parce que vu le bruit, je crois que l’odeur ne va pas être triste !

Ed, mort de rire et sur le point de finir son affaire – Oh putain, ça pue !

Monsieur Lagardère croisant Serge dans le couloir – Monsieur Dupin, il faudra que nous nous voyions tout à l’heure.

Ed, pressé de sortir des toilettes des dames en entendant Lagardère – Vite, dans les pissotières des hommes !

Monsieur Lagardère, écœuré par l’odeur infecte – Eh bien, ça sent bon ici !

Ed, tirant la chasse et sortant l’air de rien – Ouh ! Qu’est ce que ça sent mauvais !

Monsieur Lagardère, irrité – Elles pourraient fermer la porte en sortant au lieu d’en faire profiter tout le monde !

Ed, singeant l’indignation – Je ne vous le fais pas dire ! Elles peuvent mettre du parfum après !

Monsieur Lagardère, haineux – Ca met du parfum mais c’est pourri dans la culotte, Stern ! N’oubliez pas ce que je vous dis !

Ed, en sortant des toilettes – Bien monsieur !

Vincent, près de la vie scolaire – Je me suis fais défoncer à cause de toi !

Ed, lâchant une vesse à hauteur de l’élève et entrant dans la vie scolaire – Merde !

Vincent, écoeuré, au propre comme au figuré – Quoi ? Eh…ça sent la merde ici !

Johanna, au moment même où Edouard entre dans le bureau – On a mis une heure à calmer Olga, alors la prochaine fois tu gardes tes conneries pour toi ! Ok ?

Ed – Ne me parle pas comme ça ! Je ne suis pas un gamin de quinze ans !

Johanna, dérangé par l’odeur qu’Ed a trainé derrière lui – Eh…ça sent mauvais ici !

Ed, prenant soudain conscience que sa gastro était peut être le meilleur moyen d’esquiver l’affrontement – Désolé mais je suis malade…

Johanna – Putain ! Tu viens péter dans la vie scolaire…

Ed, hilare d’en lâcher une longue – Désolé mais…

Johanna, sortant du bureau – Je sors, tu pues trop !

Tony, hilare bien que cherchant un peu d’air – Vache ! Ca pique les yeux !

Ed, dont l’hilarité peine à masquer le bruit d’un pet – Putain ! Faut que j’arrête avant de beurrer mon calcif !

Vincent, entrant dans la vie scolaire – Tony, tu peux m’aider pour mes maths…Ca sent pas bon ici, exact ?

Ed, toujours hilare et très bruyant – Tiens, encore une !

Tony, les larmes aux yeux – Purée ! Je vais gerber…

Vincent, vexé – Je préfère sortir !

Ed – Si seulement je pouvais prendre Alexandre et le forcer à me renifler le cul !

Tony – Arrête, les CPE arrivent !

Monsieur Dufour – C’est moi ou ça sent mauvais ici ?

Ed, pas démonté – C’est Vincent…

Madame Sauzéon, s’étouffant dans l’odeur de pet – Non mais c’est pas possible ! Vincent qui ?

Ed, sous le regard effaré de Tony – Lanusse !

Monsieur Dufour – Bah…avec un nom pareil, faut pas s’attendre à autre chose !

Madame Sauzéon, dégoutée – Oh ! Je sors parce que ce n’est pas tenable ici !

Monsieur Dufour, à Ed – Vous allez me le chercher ?

Ed – Ok…

Tony, au CPE – Vous n’allez pas le punir?...

Monsieur Dufour – Non ! Mais je vais lui expliquer une ou deux choses quand même !

Ed, à Vincent – Vas y ! Entre dans le bureau du CPE !

Vincent, penaud – Qu’est-ce qui se passe monsieur Sauzéon ?

Monsieur Dufour – Dufour ! Moi c’est Dufour ! Bref…Vincent : je sais bien qu’on ne fait pas ce qu’on veut avec ses intestins mais moi je crois que le moindre des respects c’est de sortir quand on a des gaz !

Vincent – Mais…j’ai rien fait…

Ed, coupant le pauvre ado – Non mais c’est bon, là ! T’as pas pété en perme, la dernière fois que je t’ai eu ?

Vincent huit pieds sous terre - …si…mais j’avais mangé du boudin noir…

Ed – Bon, ben voilà ! Assume un peu ! Tu vas pas à commencer à nous bourrer le mou !...

Monsieur Dufour – Ce que veut dire Ed, c’est que ce n’est pas une faute grave…mais si tu n’arrives pas à assumer ce genre de broutille, on peut se demander si tu seras capable de répondre de choses plus graves !

Vincent – Euh…je suis désolé…mais c’est pas moi qui a pété et…

Ed – Tu ne vas pas jusqu’au bout, Vincent !

Monsieur Dufour – Comme je te l’ai dit, ce n’est pas bien grave ! C’est juste que c’est pas agréable de rentrer dans un lieu qui sent aussi mauvais !

Ed – Et oui ! Tu pourrais au moins t’excuser auprès des pionnes et de madame Sauzéon !

Vincent, tourneboulé – Je vais m’excuser…je suis désolé…

Tony, effaré de voir Vincent s’excuser – Tu exagères Ed !

Ed – Et pourquoi ? Il finit par y croire…et ça vaudra pour toutes les fois où l’on n’a pas pu le toper !

 

 

 

 

 

 

 

 

 



09/10/2009
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